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le blogue-notes de anne-marie dutilh

echos du reguin

MEILLEURS VOEUX

31 Décembre 2010, 07:48am

Publié par Anne-Marie DUTILH

         Vendredi 31 décembre

dernier jour de la première décennie du XXIeme siècle.

Le ciel est gris-bleu et mot rose…

 

Consommez avec bonheur ces dernières heures 

jusqu’au carillon de minuit

et recevez mes plus poétiques vœux de réussite et de joie pour la nouvelle année.

 

 

 

amd - l'écritoire du reguin

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COMMENT ?

30 Décembre 2010, 18:45pm

Publié par Anne-Marie DUTILH

Si la poésie est art ! Les poètes sont artistes !

 

Pas si facile d’y croire. Même si les muses y consentent, même si les poètes s’y amarrent, et même si les liseurs s’y grisent.

Tous ces rêveurs solitaires égarés, osent encore perdrent la tête dans des ballades poétiques où se mêlent un soupçon d’obscur et une frange d’irrationnel, dans les méandres de l’étrange.

 

Les poètes sont des artistes.

Leurs mots sont emprunts de douleurs vivaces, de souvenirs tendres ou tout simplement de regards posés ça et là sur leur décor quotidien. Un petit rien qui sait les émouvoir dans les brumes d’un matin différent pour offrir aux passeurs de mots un peu de rêverie.

 

Et même si les poètes sont des secrets passionnés, ils sont authentiques. Autour d’eux se rassemblent des sages qui aiment leurs mots et leurs métaphores, et qui attendent avec une impatience non dissimulée leurs adages.

 

Personne ne peut songer que la poésie est un art démodé !

 

Sauf.  Sauf quelques-uns un qui déposent sur une carte beaucoup  trop blanche quelques notes incongrues :

« La poésie ce n’est pas pour moi car en vérité je n’aime guère la poésie, sauf peut-être la  poésie qui se moque de la poésie ».

 

Quels mots drôles et osés !

 

Alors je crie d’espérance, dans ce monde rassasié, où les élites lettrées, qui ne goûtent pas la poésie comme ils caressent le roman, décernent des médailles honorifiques et précipitent les poètes dans les abysses sinistres du temps de l’oubli !

 

Le poète n’a pas la force médiatique !

Mais le liseur ne s’y trompe pas !

 Alors, passeurs de mots, amis de souffle et d’esprit, suppliez… 

Encore et encore…

Et enfin nous vivrons…

 

 

amd

L’Écritoire du Reguin

 

 

 

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RENCONTRE AVEC YVES DUTEIL ET NOELLE

12 Octobre 2010, 14:01pm

Publié par Anne-Marie DUTILH

 

10-10-2010-3.jpgJ'ai partagé avec Yves et Noëlle, le temps d'une poignée d'heures, sur les terres pâles de Saintonge, une gorgée de tendresse que je déguste lentement avec une infinie sagesse. Je laisse le temps s’éterniser. Je me suis posée avec douceur sur les rives du souvenir. Et je me baigne encore dans les eaux claires et profondes des mots et de l’émotion.

  

Ce petit bout de chemin, est un bout de chemin qui mène tout droit aux plages du bonheur. Et le bonheur n'est pas éphémère. Il est durable si l'on veut bien l'incrire dans la perspective de notre vie, si l'on accepte de le partager. 10-10-2010-2.jpg

 

 

Le bonheur prisonnier ne voyage plus, ne vit plus. Un bonheur qui ne vit pas est un bonheur mort.

Le bonheur est un voyageur éternel. C’est pour cela qu’il ne nous appartient pas, qu'il nous file entre les doigts. Mais finalement, rien ne nous appartient réellement... Ce qui nous appartient, c'est la simple joie de partager. Alors je partage avec vous ma joie d'avoir croisé, pas tout à fait par hasard, Yves sur mon chemin. 

Yves est un Grand Artiste, un Grand Poète, un Grand Humaniste, un Grand Homme.

Un Homme Simple.

Un Homme Vrai.

UN HOMME SIMPLEMENT VRAI.

  10 10 2010 1

 

amd

l'écritoire du reguin 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

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Poèmes à éparpiller

4 Octobre 2010, 08:29am

Préface

 

Comment derrière ce titre, ne pas imaginer le geste génreux du semeur, ou bien celui du "viel homme d'Alexandrie" confiant ses textes, un à un à des feuilles volantes  ?

 

Chacun des quinze textes rassemblésici peut en effet vivre indépendamment des autres: Anne-Marie dutilh nous y livre ses inspirations " ...au fil de soi, au fil du temps, au fil des mots..." comme voyage Bertrand, le pélerin de ses "Petites élégies profanes" en quête du meilleur de soi et des autres.

Inspiration composite : graves, enjouées, écho du monde intérieur d'Anne-Marie Dutilh, dont la présence en filigrane, cimente les pages.

Ce monde intérieur est effervescent ; il se traduit dans une écriture foisonnante, vive, révélatrice de la jubilation que l'auteur prouve à jouer avec les mots, à les faire s'unir puis se quitter pour mieux rebondir.

Le recueil, nous, d'une page à l'autre, de l'émotion au sourire ; de la réalité parfois cruelle de "...toutes ces femmes arrachées au fruit de leurs entrailles..." au rêve des "...bulles insolites de rêves qui voyagent/bord à bord avec le temps...".

 

Fidèle à elle même, la poétesse, se tient constement à la frange de l'onirisme et de l'insolite. Acceder à sa poèsie demande d'accepter de la "sentir avant de la comprendre" ainsi que le disait Robert Bresson de ses films. La démarche faite, s'ouvre comme "...la main de l'insouciance sur le coton joufflu..." un monde de sensualité tendre et raffinée, dans "..une ambiance d'anis mauve...". Les mots d'anne-Marie Dutilh caressent, pour cette "...hésitation prolongée entre le son et le sens" qu'est le poème selon Paul Valéry. Ils emplissent de sensations acidulées ou douces, dans des vibrations éminamment féminines, même si parfois affleurent la détresse ou la nostalgie.

Sensualité, musique des mots et des sons mariés en ryhmes inatendus, car l'auteur prend ici des libertés avec la  métrique pour accorder le tempo du texte à son souffle personnel. Le lecteur a tout à gagner à s'y associer pour mieux sentir vibrer en lui  l'écho de ses propres émotions car Anne-Marie Dutilh évoque avec force et subtilité ce qui frémit en chacun de nous.

 

Marie Népote

Ecrivain Pensionaire de la Taverne aux Poètes à Angers

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l'armure des maux

4 Octobre 2010, 07:03am

 

Voilà Un long cri de poésie pure, non vertige de mots sur une page infinie.

Anne-Marie Dutilh, explore la mort absurde du sida, visite la folie créarice comme une renaissance, comme une amertume familière, une indicible souffrance qui torture les mots et se drape avec dignité dans le velours de sa cuirasse : l'armure des maux.

Sur les chemins tortueux qui vont de la chimérique gloire guerrière au silence du deuil, elle peint le parfum d'une bouffée de "gauloise" qui renait de ses cendres.

 

Et la dernière page de son dernier livre sera sans doute un poème à la Vie ...

 

Yves Duteil

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ECHOS DE L'ECRITOIRE DU REGUIN

8 Août 2010, 18:41pm

Publié par DUTILH

Un nouvel extrait de poème, GOUTTE A GOUTTE , du recueil l'armure des maux, à paraître à l'automne 2010,  vient d'être publié sur le blog.

Bonne lecture.

 

Anne-Marie Dutilh

L'écritoire du reguin

 

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EXTRAIT DE PREFACE

8 Août 2010, 18:21pm

Publié par DUTILH

                        

L'armure des maux.

 

Voilà un long cri de pur poésie, un vertige de mots sur une page infinie...

 

Anne-Marie Dutilh, explore…visite la folie créatrice comme une renaissance...

 

Sur les chemins tortueux elle peint… le parfum d’une bouffée de « gauloise » qui renaît de ses cendres…

 

Et la dernière page de son dernier livre sera sans doute un poème à la vie…

 

Yves Duteil

 

 

 

 

 

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PSEUDONYME ANTOINE

4 Août 2010, 19:51pm

Publié par DUTILH

Le temps fait son petit bonhomme de chemin, si on lui prête le temps…

Or je suis sereine et j’attendrai que le libertin sorte de son mystère. !

 

Mais la curiosité me grignote. Qui peut bien se cacher derrière ce prénom ?

 

Durant des jours j’essaierai de savoir ; je suppose que Antoine n’est pas un inconnu. Fatalement il est de mes proches, un familier. Enfin c’est ce que j’ose croire…

 

Mais c’était sans penser que l’utilisateur resterai un inconnu durant bien des semaines et je décidais donc de cesser mes recherches.

 

C’est curieux le hasard, car moi aussi j’use de ce nom là…

Mais tout de même il faut être sacrément osé… pour user du prénom d’autrui sans se préoccuper des questions, qu’autrui peut bien se poser…

 

Alors Antoine, tu te fais toujours silence ?

 

Anne-Marie Dutilh

l'écritoire du reguin

 

 

 

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SE DONNER LA FORCE DE GRANDIR

2 Juillet 2010, 11:36am

Publié par AM DUTILH

Avant, bien avant, dès les premiers temps de l’enfance, les mots se bousculent dans le désir. Le désir d’écrire. Mais comment écrit-on ? Il faut apprendre.

La cloche  de l’école sonne. Puis  l'écriture se pose malhabile sur la feuille terne et rayée du cahier de brouillon. Au fil des jours les premiers mots s'esquissent. Les premiers mots se cachent. Personne ne doit apprendre le secret. Personne ne saura… Seulement plus tard, bien plus tard.

Je me souviens de ce temps ; le temps inquiet de l’enfance. Ce temps si long qu’il en oublie le repos et que les mots bercent lentement la clameur des jours.

Ce temps ou le chemin du catéchisme est plus sérieux que le chemin des écoliers. Ce temps ou l’enfant sans ne jamais se plaindre se soumet aux exigences des adultes.

Mais ce que les adultes ignorent c’est que les enfants deviennent adultes et qu’à ce moment là  tout se métamorphose, tout  commence…

 

C’est  à trente ans, que la vie m’ouvre enfin ses bras. Et je m’y jette à corps perdu, sans penser à demain. L’oublie n’existe pas mais la vie nous fait grandir si l’on s’en donne la force.

 

Alors un premier recueil, puis les autres suivent et dans quelques semaines « l’armure des maux » sera entre vos mains…

 

 

Anne-Marie Dutilh

 l’écritoire du reguin

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JUSTE UNE PAGE

30 Juin 2010, 22:00pm

Publié par DUTILH

Ce soir j'ai envie de vous offrir une page, un cadeau peut-être, un peu comme un voyage. Une page de lecture. Une page pour le plaisir de vous ouvrir la porte et de vous faire entrer dans mon univers. Une page qui n'est autre qu'un morceau du prélude à "l'armure des maux".

 

... Cheminer interminablement dans les dédales d'anciens tourments, prisonnier dans L'ARMURE DES MAUX , entre les morsures de l'existence qui alourdissent les paupières et la folle envie d'effleurer, de caresser, l'espace d'un instant, la douceur du tendre, agrippé au rythme effréné du temps vagabond.

 

Vouloir.

Vouloir avec une infinie obsession déserter.

Déserter le silence et saisir avec audace l'étoile qui tapisse d'une nouvelle lumière le mur de nos lancinements intangibles et se laisser guider vers l'inaccessible possible d'aborder aux  rives de la sérénité.

 

Puis aux f'ranges d'un ricochet, sans remord, sans regret, jeter aux temps reculés, les incertitudes amères, et déposer sur la page inocente du devenir, les mots qui font naître les phrases terminales de l'exil suspendu...

 

Anne-Marie Dutilh

L'Ecritoire du Reguin

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