COMMENT BIS ?
Chers Amis,
Je comprends vos mots chagrinés après l'information que je vous ai transmise et qui me venait d'un éditeur peut-être un peu agacé et à qui je pardonne l'expression : " ...en vérité, je n'aime guère que la poésie, qui d'une manière ou d'une autre - se moque de la poésie..."
Je dirai tout simplement que ces gens là, se prennent trop au sérieux. Qu'ils ne savent pas prendre le temps de goûter, de humer, de saisir lentement la poésie, de la caresser entre leurs doigts fébriles, à travers la grâce mafflue des jours.
Je me pose et je vous pose cette question :
Que savent-ils, ceux qui doutent des poètes, ceux qui les méprisent, ceux qui les dénigrent ?
Je réponds :
Ils ne savent rien de la douceur des jours qui nous cueille de saison en saison. Ils ne savent rien de la douleur féroce qui dévore souvent le coeur. Ils ne savent rien non plus de ces rêves fragiles que l'on construit comme des châteaux de sable et que la première houle emportera.
Chers Amis, chers lecteurs de poésie, vous ne vous y trompez pas. Il y a dans vos rêves bien plus de lettres de noblesse que dans l’intellect de ces faiseurs de paroles qui osent juger, sans prendre le temps de se pencher sur l'ouvrage, comme on se penche sur le berceau immaculé d'un nouveau-né.
Séchez vos mots chagrinés, moi je n'ai pas de chagrin.
"...Il y a deux sortes de gens..."disait Jacques Brel.
Il y a ceux qui écrivent des mots qui pourraient porter souffrance et il y a ceux qui ne répondent pas...
Merci pour votre fantastique soutien. Je persiste pour vous.
amd
l'écritoire du reguin