Sagittaire, 1955, de cette année là, j'ai retenu cet événement :
« le 1er décembre 1955, à Montgomery, en Alabama, aux Etat-Unis, une couturière afro-américaine, Rosa Parks (1913-2005) refuse de céder sa place à un passager blanc, dans un autobus. Elle est emprisonnée et condamnée à une amende. Le 5 Décembre de la même année, elle fait appel et sera défendue par un jeune pasteur noir de 26 ans, Martin Luter King. On dit de Rosa Parks que c'est la femme qui s'est tenue debout en restant assise. Elle devient la figure emblématique de la lutte contre la ségrégation raciale. »
Je suis Saintongeaise et je le revendique avec fierté. Comme notre chère «cagouille» symbole de ce pays de calcaire et d'eau, j'avance avec certitude à pas lents et mesurés.
Autodidacte, si cela fût longtemps un traîne-misère aujourd'hui je ne crains plus de l'avouer.
Ma personnalité un peu sauvage, laisse place à des chimères peut-être excessives : atteindre avec la peinture et la poésie tout ce qui permet aux rêves de prendre le large, naviguer vers l'inconnu, voler plus haut sans jamais laisser planer l'orgueil.
Il me plaît aussi de patienter devant les jeux simples de notre dame nature et de perdre mon regard et mes pensées, en regardant la lune se lever, en écoutant les ballades des oiseaux ou en regardant les écureuils pratiquer l'acrobatie sur les vieux troncs du jardin.
Pour ma peinture, c'est tout d'abord la matière ; l'huile, les pigments, la toile de lin, puis le couteau, pour façonner l'image, l'aspect, le songe.
Pour l'écriture, le papier, la plume et l'encre sont indispensables.
La matière est un élément essentiel. Elle accapare l’esprit, apprivoise le regard, contamine l’être et sa raison, comme une affection enivrante. Elle ensorcelle à la source de la passion, chaque rature est un progrès, chaque retouche est un renouveau du regard.
La littérature, la peinture, la musique envahissent mon âme songeuse. Elles sont sans conteste mes subsistances privilégiées. Je m'en nourrit avec gourmandise et passion.
Et ne me parlez pas de péché, car pour ces mets là le péché n'existe pas.
Tout le mois de juillet mon exposition «Bleu et c'est tout» s'est tenue à l'office de tourisme des vals de Saintonge à Saint Jean d'Angély.
Vous êtes venus nombreux. Et nombreux vous avez été, à me laisser des messages de sympathie sur le livre d'or. Je tenais à vous en remercier.
Pour vous qui n'avez pas pu vous déplacer je vous propose la visite intégrale de l'exposition.
Anne-Marie Dutilh
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