Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
le blogue-notes de anne-marie dutilh

RENCONTRE AVEC YVES DUTEIL ET NOELLE

12 Octobre 2010, 14:01pm

Publié par Anne-Marie DUTILH

 

10-10-2010-3.jpgJ'ai partagé avec Yves et Noëlle, le temps d'une poignée d'heures, sur les terres pâles de Saintonge, une gorgée de tendresse que je déguste lentement avec une infinie sagesse. Je laisse le temps s’éterniser. Je me suis posée avec douceur sur les rives du souvenir. Et je me baigne encore dans les eaux claires et profondes des mots et de l’émotion.

  

Ce petit bout de chemin, est un bout de chemin qui mène tout droit aux plages du bonheur. Et le bonheur n'est pas éphémère. Il est durable si l'on veut bien l'incrire dans la perspective de notre vie, si l'on accepte de le partager. 10-10-2010-2.jpg

 

 

Le bonheur prisonnier ne voyage plus, ne vit plus. Un bonheur qui ne vit pas est un bonheur mort.

Le bonheur est un voyageur éternel. C’est pour cela qu’il ne nous appartient pas, qu'il nous file entre les doigts. Mais finalement, rien ne nous appartient réellement... Ce qui nous appartient, c'est la simple joie de partager. Alors je partage avec vous ma joie d'avoir croisé, pas tout à fait par hasard, Yves sur mon chemin. 

Yves est un Grand Artiste, un Grand Poète, un Grand Humaniste, un Grand Homme.

Un Homme Simple.

Un Homme Vrai.

UN HOMME SIMPLEMENT VRAI.

  10 10 2010 1

 

amd

l'écritoire du reguin 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

Voir les commentaires

Poèmes à éparpiller

4 Octobre 2010, 08:29am

Préface

 

Comment derrière ce titre, ne pas imaginer le geste génreux du semeur, ou bien celui du "viel homme d'Alexandrie" confiant ses textes, un à un à des feuilles volantes  ?

 

Chacun des quinze textes rassemblésici peut en effet vivre indépendamment des autres: Anne-Marie dutilh nous y livre ses inspirations " ...au fil de soi, au fil du temps, au fil des mots..." comme voyage Bertrand, le pélerin de ses "Petites élégies profanes" en quête du meilleur de soi et des autres.

Inspiration composite : graves, enjouées, écho du monde intérieur d'Anne-Marie Dutilh, dont la présence en filigrane, cimente les pages.

Ce monde intérieur est effervescent ; il se traduit dans une écriture foisonnante, vive, révélatrice de la jubilation que l'auteur prouve à jouer avec les mots, à les faire s'unir puis se quitter pour mieux rebondir.

Le recueil, nous, d'une page à l'autre, de l'émotion au sourire ; de la réalité parfois cruelle de "...toutes ces femmes arrachées au fruit de leurs entrailles..." au rêve des "...bulles insolites de rêves qui voyagent/bord à bord avec le temps...".

 

Fidèle à elle même, la poétesse, se tient constement à la frange de l'onirisme et de l'insolite. Acceder à sa poèsie demande d'accepter de la "sentir avant de la comprendre" ainsi que le disait Robert Bresson de ses films. La démarche faite, s'ouvre comme "...la main de l'insouciance sur le coton joufflu..." un monde de sensualité tendre et raffinée, dans "..une ambiance d'anis mauve...". Les mots d'anne-Marie Dutilh caressent, pour cette "...hésitation prolongée entre le son et le sens" qu'est le poème selon Paul Valéry. Ils emplissent de sensations acidulées ou douces, dans des vibrations éminamment féminines, même si parfois affleurent la détresse ou la nostalgie.

Sensualité, musique des mots et des sons mariés en ryhmes inatendus, car l'auteur prend ici des libertés avec la  métrique pour accorder le tempo du texte à son souffle personnel. Le lecteur a tout à gagner à s'y associer pour mieux sentir vibrer en lui  l'écho de ses propres émotions car Anne-Marie Dutilh évoque avec force et subtilité ce qui frémit en chacun de nous.

 

Marie Népote

Ecrivain Pensionaire de la Taverne aux Poètes à Angers

Voir les commentaires

l'armure des maux

4 Octobre 2010, 07:03am

 

Voilà Un long cri de poésie pure, non vertige de mots sur une page infinie.

Anne-Marie Dutilh, explore la mort absurde du sida, visite la folie créarice comme une renaissance, comme une amertume familière, une indicible souffrance qui torture les mots et se drape avec dignité dans le velours de sa cuirasse : l'armure des maux.

Sur les chemins tortueux qui vont de la chimérique gloire guerrière au silence du deuil, elle peint le parfum d'une bouffée de "gauloise" qui renait de ses cendres.

 

Et la dernière page de son dernier livre sera sans doute un poème à la Vie ...

 

Yves Duteil

Voir les commentaires