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le blogue-notes de anne-marie dutilh

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LE LIVRE ERRANT (Extrait)

28 Septembre 2022, 15:57pm

Publié par Anne-Marie DUTILH

La nuit a posé à son cou son collier d'étoiles. Je marche dans la rue quand soudain j'abandonne mon ombre au coin d'un trottoir, et je vois passer un poème, vêtu d'un manteau marron. C'est un passager des mots qui parle tout seul à voix haute. J'entends ce qu'il dit car je suis caché derrière un arbre, un de ces arbres qui ne traduisent pas la confidentialité de l'âme. Ce poème s'est échappé de la cage thoracique de son poète à cause du désespoir de Dieu. Le temps n'existe pas. Les siècles sont des gamins qui courent en culottes courtes. Le temps a allumé son feu. Il va faire griller quelques siècles. Les historiens seront conviés au repas.

 

Jean-Marie Kerwich

 

Extrait de : Le livre errant - éditions Mercure de France 2017

 

Jean-Marie Kerwich est né à Paris en 1952 dans une famille de gitans piémontais. Yehudi Menuhin a fait l'éloge de ses premiers  poèmes et Jean Grosjean a comparé son recueil,  L'ange qui boite  aux prières de François d'Assise. De, L'Evangile du gitan son précédent livre, Chrisitan Bobin écrivait : "Un va-nu-pieds nous redonne les clés du ciel que l'on pouvait croire à jamais perdues".

 

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REPLIQUES DE LA LIGNE VERTE

4 Janvier 2022, 18:54pm

Publié par Anne-Marie DUTILH

J'ai choisi de partager avec vous ces deux puissantes répliques du film la Ligne verte. Film américain écrit et réalisé par Franck Darabont, en 1999, d'après le roman écrit en 1996 par Stephen Edwin King.

Au pénitencier de Cold Mountain en Louisiane, là où tous les condamnés à la chaise électrique passent leurs derniers jours, la ligne, c'est le trajet qui sépare la geôle de la chaise électrique, le sol est vert... Le condamné suit la ligne.

En 1996, Paul Edgecomb, ancien gardien de pénitencier dans les années 1930, écrit ses mémoires. Il revient sur l'affaire de John Coffey, cet homme, condamné à mort en 1935, qui cache un vrai cœur d'enfant et impressionne ses gardiens.

 

 

1ère réplique : le gardien du pénitencier Paul Edgecomb

Nous sommes tous promis à la mort, tous sans exceptions. Mais pour certains parfois la ligne verte semble bien longue. Le jour de mon jugement, lorsque je me présenterai devant Dieu, et qu'il me demandera pourquoi, comment j'ai pu tuer un des miracles qu'il a créé... qu'est ce que je pourrais lui dire ?

 

2ème réplique : le condamné John Coffey

Je suis fatigué patron, fatigué de devoir courir les routes et d'être seul comme un moineau sous la pluie. Fatigué d'avoir jamais un ami pour parler, pour me dire où on va, d'où on vient et pourquoi. Mais surtout je suis fatigué de voir les hommes se battre les uns contre les autres.Je suis fatigué de toute la peine et la souffrance que je sens dans le monde...

Je suis fatigué de constater que l'amour n'est qu'un mot...

 

Stephen Edwin King né le 21 septembre 1947 à Portland du Maine aux États-Unis est un romancier, nouvelliste, scénariste, réalisateur.

 

Anne-Marie Dutilh

Selon le code de la propriété intellectuelle, tous droits réservés pour tous pays

© L'Écritoire du Reguin.

Pour toutes informations sur les textes à la feuille et les recueils publiés Cliquer ici

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LA MERE A SON FILS

1 Décembre 2021, 16:27pm

Publié par Anne-Marie DUTILH

LA MERE A SON FILS

Eh bien mon fils, je vais te dire quelque chose :
La vie ça n’a pas été pour moi un escalier de verre.
Il y a eu des clous,
Des échardes,
Et des planches défoncées,
Et des endroits sans moquettes,
A nu.
Mais quand même,
Je grimpais toujours,
Je passais les paliers,
Je prenais les tournants,
Et quelquefois j’allais dans le noir
Quand y avait pas de lumière.
Alors mon garçon faut pas retourner en arrière.
Faut pas t’asseoir sur les marches
Parce que tu trouves que c’est un peu dur.
Et ne va pas tomber maintenant…
Parce que, mon fils, moi je vais toujours,
Je grimpe toujours,
Et la vie ça n’a pas été pour moi un escalier de verre.

 

Langston Hughes

Langston Hughes est un poète, romancier, nouvelliste, américain, né le 1 février 1901 à Joplin dans l'État du Missouri, et décédé le 22 mai 1967 à New York aux États-Unis.

 

Anne-Marie Dutilh

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POESIE DE TOUSSAINT

1 Novembre 2021, 00:10am

Publié par Anne-Marie DUTILH

POESIE DE TOUSSAINT

LA TOUSSAINT


 

La Toussaint. Le jour froid et livide agonise.
La pluie en lourds filets choit des cieux éplorés;
Et dans sa vieille tour la cloche de l’église
Se lamente en de longs et sourds misérérés.

Avec une clameur lugubre la mer brise;
De grands oiseaux plaintifs s’abattent sur les prés;
Les ormes du chemin, flagellés par la bise,
Poussent vers les passants des cris désespérés.

Les défunts, réveillés au fond des cimetières,
Depuis de longs instants demandent des prières
Par la voix de l’airain, des arbres aux abois.

Et, parmi tous les bruits rauques de la tourmente,
Qui soulève les flots et fait craquer les toits,
Toujours plus tristement la cloche se lamente.

William Chapman

 

William Chapman est un journaliste, poète et traducteur canadien, né le 13 décembre1850 à Beauceville et décédé le 23 février 1917 à Ottawa. Il à reçu le prix Archon-Despérouses en 1904 (Le prix Archon-Despérouses est un prix de poésie annuel créé en 1834)

 

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JE T'AIME...

14 Février 2021, 00:01am

Publié par Anne-Marie DUTILH

SOUVIENS-TOI

SOUVIENS-TOI

Je t'aime dans le temps. Je t'aimerai jusqu'au bout de mon temps. Et quand le temps sera écoulé, alors je t'aurai aimée. Et rien de cet amour, comme rien de ce qui a été, ne pourra jamais être effacé...

Jean d'Ormesson

Extrait de : Un jour je m'en irai sans avoir tout dit

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ADIEU JULIETTE GRECO

5 Octobre 2020, 13:30pm

Publié par Anne-Marie DUTILH

ADIEU JULIETTE GRECO

Elle s'en va la grande dame. La Muse de Saint Germain des Prés quitte la scène. Mais ses mots sont installés dans nos mémoires,  précieuses rengaines. 

 

'' Je me sers de ce que je suis. J'ai un instrument, il s'appelle Gréco...J'offre ce que je peux... Le temps qui passe ? Je m'en fous... Je sais seulement que j'ai un curieux pouvoir: celui de ne pas être devenue adulte.  Dans la vie, il faut être grave. Désespéré. Heureux. Passionné. Émerveillé. Mais pas sérieux. Le jour où on se prend au sérieux, on meurt un peu. Je suis vieille, mais je ne suis pas adulte. On pardonne à un homme d'être vieux. Pas à une femme. Avant que les gens me regardent d'un œil attristé, je préfère m'en aller... C'est une question de dignité, de courtoisie et d'amour. S'accrocher, ce n'est pas bien.'' (extraits d'entretiens) 

 

Je suis comme je suis

Juliette Gréco

 

Je suis faite pour plaire
Et n'y puis rien changer
Mes lèvres sont trop rouges
Mes dents trop bien rangées
Mon teint beaucoup trop clair
Mes cheveux trop foncés
Et puis après?
Qu'est-ce que ça peut vous faire?
Je suis comme je suis
Je plais à qui je plais
Je suis comme je suis
Je suis faite comme ça
Quand j'ai envie de rire
Oui, je ris aux éclats
J'aime celui qui m'aime
Est-ce ma faute à moi
Si ce n'est pas le même
Que j'aime chaque fois?
Je suis comme je suis
Je suis faite comme ça
Que voulez-vous de plus?
Que voulez-vous de moi?
Je suis faite pour plaire
Et n'y puis rien changer
Mes talons sont trop hauts
Ma taille trop cambrée
Mes seins beaucoup trop durs
Et mes yeux trop cernés
Et puis après?
Qu'est-ce que ça peut vous faire?
Je suis comme je suis
Je plais à qui je plais
Je suis comme je suis
Je suis faite comme ça
Qu'est-ce que ça peut vous faire
Ce qui m'est arrivé?
Oui, j'ai aimé quelqu'un
Et quelqu'un m'a aimée
Comme les enfants qui s'aiment
Simplement savent aimer
Aimer, aimer
Pourquoi me questionner?
Je suis là pour vous plaire
Et n'y puis rien changer
Je suis comme je suis
Je suis faite comme ça

Source : Musixmatch

Paroliers : Jacques Prevert / Joseph Kosma

Paroles de Je suis comme je suis © Embassy Music Corporation

 

Adieu et Merci Madame Gréco

 

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POESIES CHOISIES

12 Septembre 2020, 17:24pm

Publié par Anne-Marie DUTILH

L'OISEAU EN PRIERE Huile sur Toile B.BARTHELEMY collection privée

L'OISEAU EN PRIERE Huile sur Toile B.BARTHELEMY collection privée

VOYAGEUR DE LA NUIT

 

 

Je marche sur des chemins bleus

Que l'on ouvre le soir.

 

Les pluies de l'hiver

Ont déjà clos mes yeux

Mais je viens te revoir.

 

J'ai vu ces cavaliers le long du fleuve glauque

Lointains s'en sont allés

Armes aux poings

Colère

Poussière d'hommes sans retour.

 

Je marche sur des chemins bleus

Que l'on ouvre le soir.

 

Bateliers, arrêtez !

Les pêcheurs ont tendus des filets.

Amasseurs d’espérance,

Le vent sème d'autres trésors :

Tendez vos mains pour l'unité.

 

J'ai souvenir des brumes épaisses

Retombées lourdement aux nuits sombres.

Voyageurs de froidure,

Toi qui vient des ténèbres,

Accepte mon sourire,

Prends l'écuelle et partage.

 

Je marche sur des chemins bleus

Que l'on ouvre le soir.

 

J'ai vu tes vieilles mains caleuses

Épuisées par la terre

J'ai vu ton vieux visage

Buriné par la houle et la tempête,

Je vous sais bâtisseurs d'espérance

Et par tout l'univers,

 

Je marche sur des chemins bleus

Que l'on ouvre le soir.

 

Poème de JEAN-FRANCOIS CORNU

Extrait du recueil : ET MA CROIX S'EST ENDORMIE

Éditions la Taverne aux Poêtes- Angers- 1971

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UNE QUESTION de GIORGIO AGAMBEN

16 Mai 2020, 16:43pm

Publié par Anne-Marie DUTILH

UNE QUESTION de Giorgio Agamben paru dans lundimatin#239, le 20 avril 2020

 

« Après la déclaration de l’état d’urgence pour risque sanitaire le 31 janvier, les décrets-lois des 8 et 9 mars 2020 ont institué en Italie un régime d’exception justifié par le Covid-19 qui restreint drastiquement les libertés individuelles. Considérant le désastre qui frappe son pays, Giorgio Agamben énonce les effets terribles de mesures politiques sans précédent, amenant un basculement historique que la peur de la mort semble occulter. Le réquisitoire invoque une responsabilité collective et une démission de l’autorité morale laissant saper les fondements d’une culture et ruiner le socle démocratique. Si le cauchemar politique risque de durer, comment ne pas voir ce que l’on voit ?

La peste marqua, pour la ville, le début de la corruption… Personne n’était plus disposé à persévérer dans la voie de ce qu’il jugeait auparavant être le bien, parce qu’il croyait qu’il pouvait peut-être mourir avant de l’atteindre.
Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, II, 53

Je voudrais partager avec qui en a envie une question à laquelle, depuis maintenant plus d’un mois, je ne cesse de réfléchir. Comment a-t-il pu advenir qu’un pays tout entier, sans s’en rendre compte, se soit écroulé éthiquement et politiquement, confronté à une maladie ? Les mots que j’ai employés pour formuler cette question ont été, un à un, attentivement pesés. La mesure de l’abdication des principes éthiques et politiques qui nous sont propres est, en effet, très simple : il s’agit de se demander quelle est la limite au-delà de laquelle on n’est pas disposé à y renoncer. Je crois que le lecteur qui se donnera la peine de considérer les points qui suivent ne pourra pas ne pas convenir – sans s’en rendre compte ou en feignant de ne pas s’en rendre compte – que le seuil qui sépare l’humanité de la barbarie a été franchi.

I) Le premier point, peut-être le plus grave, concerne les corps des personnes mortes. Comment avons-nous pu accepter, seulement au nom d’un risque qu’il n’était pas possible de préciser, que les personnes qui nous sont chères et les êtres humains en général non seulement mourussent seuls – chose qui n’était jamais arrivée auparavant dans l’histoire, d’Antigone à aujourd’hui – mais que leurs cadavres fussent brûlés sans funérailles ?

2) Nous avons ensuite accepté sans que cela nous pose trop de problèmes, seulement au nom d’un risque qu’il n’était pas possible de préciser, de limiter dans une mesure qui n’était jamais advenue auparavant dans l’histoire du pays, ni même durant les deux guerres mondiales (le couvre-feu durant la guerre était limité à certaines heures), notre liberté de mouvement. Nous avons en conséquence accepté, seulement au nom d’un risque qu’il n’était pas possible de préciser, de suspendre de fait nos liens d’amitié et d’amour parce que notre prochain était devenu une possible source de contagion.

3) Cela a pu advenir – et l’on touche ici la racine du phénomène – parce que nous avons scindé l’unité de notre expérience vitale, qui est toujours inséparablement corporelle et spirituelle, en une entité purement biologique d’une part et une vie affective et culturelle d’autre part. Ivan Illitch a montré, et David Cayley l’a ici [1] rappelé récemment, les responsabilités de la médecine moderne dans cette scission, qui est donnée pour acquise et qui, pourtant, est la plus grande des abstractions. Je sais bien que cette abstraction a été réalisée par la science moderne avec les dispositifs de réanimation, qui peuvent maintenir un corps dans un état de pure vie végétative.

Mais si cette condition s’étend au-delà des frontières spatiales et temporelles qui lui sont propres, comme on cherche aujourd’hui à le faire, et devient une sorte de principe de comportement social, on tombe dans des contradictions sans issue.

Je sais que quelqu’un s’empressera de répondre qu’il s’agit d’une condition limitée dans le temps, que celle-ci une fois passée, tout redeviendra comme avant. Il est vraiment singulier que l’on puisse le répéter si ce n’est de mauvaise foi, du moment que les mêmes autorités qui ont proclamé l’urgence ne cessent de nous rappeler que, quand l’urgence sera surmontée, il faudra continuer à observer les mêmes directives et que, la « distanciation sociale », comme on l’a appelée suivant un euphémisme significatif, sera le nouveau principe d’organisation de la société. Et en tout cas, ce que, de bonne ou de mauvaise foi, l’on a accepté de subir ne pourra pas être effacé.

Je ne peux pas, à ce point précis, puisque j’ai accusé la responsabilité de chacun de nous, ne pas mentionner les responsabilités encore plus graves de ceux qui auraient eu le devoir de veiller sur la dignité de l’homme. Avant tout l’Église qui, se faisant la servante de la science, devenue désormais la religion de notre temps, a radicalement renié ses principes les plus essentiels. L’Église, sous un pape qui se nomme François, a oublié que François embrassait les lépreux. Elle a oublié que l’une des œuvres de la miséricorde est celle de visiter les malades. Elle a oublié que les martyrs enseignent qu’on doit être disposé à sacrifier la vie plutôt que la foi et que renoncer à son prochain signifie renoncer à la foi. Une autre catégorie qui a manqué à ses devoirs est celle des juristes. Nous sommes habitués depuis longtemps à l’usage inconsidéré des décrets d’urgence par lesquels, de fait, le pouvoir exécutif se substitue au législatif, abolissant le principe de séparation des pouvoirs qui définit la démocratie. Mais dans le cas présent, toute limite a été dépassée, et l’on a l’impression que les mots du premier ministre et du chef de la protection civile ont, comme on disait pour ceux du Führer, immédiatement valeur de loi. Et l’on ne voit pas comment, une fois épuisée la limite de validité temporelle des décrets d’urgence, les limitations de la liberté pourront être, comme on l’annonce, maintenues. Avec quels dispositifs juridiques ? Avec un état d’exception permanent ? Il est du devoir des juristes de vérifier comment sont respectées les règles de la constitution, mais les juristes se taisent. Quare silete iuristae in munere vestro ?

Je sais qu’il y aura immanquablement quelqu’un pour me répondre que, même s’il est lourd, le sacrifice a été fait au nom de principes moraux. À celui-là, je voudrais rappeler qu’Eichmann, apparemment en toute bonne foi, ne se lassait pas de répéter qu’il avait fait ce qu’il avait fait selon sa conscience, pour obéir à ceux qu’il retenait être les préceptes de la morale kantienne. Une loi qui affirme qu’il faut renoncer au bien pour sauver le bien est tout aussi fausse et contradictoire que celle qui, pour protéger la liberté, impose de renoncer à la liberté.»

Giorgio Agamben est un philosophe italien né en 1942 à Rome

Traduction (Florence Balique), à partir du texte italien publié sur le site Quodlibet, le 13 avril 2020 :

https://www.quodlibet.it/giorgio-agamben-una-domanda[1] Voir l’article en ligne :
https://www.quodlibet.it/david-cayley-questions-about-the-current-pandemic-from-the-point

 

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CONFINEMENT...

24 Avril 2020, 11:23am

Publié par Anne-Marie DUTILH

CONFINEMENT...

INVICTUS

 

Dans les ténèbres qui m'enserrent

Noires comme un puits où l'on se noie

Je rends grâce aux dieux, quels qu'ils soient

Pour mon âme invincible et fière.

Dans de cruelles circonstances

Je n'ai ni gémi ni pleuré

Meurtri par cette existence

Je suis debout, bien que blessé.

En ce lieu de colère et de pleurs

Se profile l'ombre de la Mort

Je ne sais ce que me réserve le sort

Mais je suis, et je resterai sans peur.

Aussi étroit soit le chemin

Nombreux, les châtiments infâmes

Je suis le maître de mon destin

Je suis le capitaine de mon âme.

 

William Ernest Henley 1843-1903

 

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AU PRINTEMPS !

20 Mars 2020, 11:03am

Publié par Anne-Marie DUTILH

AU PRINTEMPS !

En ces jours difficiles qui perturbent nos habitudes je partage avec vous ces quelques pensées printanières issues des ouvrages de Kalill Gibran poète et artiste peintre libanais. Bonne lecture prenez soin de vous et de vos proches.

En automne, je récoltai toutes mes peines et les enterrai dans mon jardin. Lorsque avril refleurit et que la terre et le printemps célébrèrent leurs noces, mon jardin fut jonché de fleurs splendides et exceptionnelles.

Si l'hiver disait, le printemps est dans mon cœur, qui croirait l’hiver !

Les fleurs du printemps sont les rêves de l'hiver racontés, le matin, à la table des anges.

 

Citations de Khalil Gibran. 1883-1931

 

Anne-Marie Dutilh

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