Encerclée d'épitaphes, éclaboussée de lumière, baignée dans le silence des prières, elle confie encore son oreille à la complainte patiente des pèlerins.
Je m'y suis attardée par hasard à la lueur d'un soir d'été, et j'ai gravé une promesse dans la mousse du temps ; revenir la glorifier, la combler du chant pâle des lumières, l'abreuver à la résonance des musiques et du chant des ménestrels.
Et le rêve ne fut pas qu'un rêve, lentement il s'est élevé jusqu'au ciel pour convaincre les étoiles, lentement il a mûrit tel un fruit sur l'arbre de sagesse, lentement il s'est éveillé à l'exquise réalité avec tellement d'authenticité et tant et tant de noblesse secrète.
Et ce soir après bien des heures de veille elle s'offre dans son péplum de grâce, majestueuse d'élégance, apaisante de simplicité, éclatante à couper le souffle, lénifiante à faire sourdre la ride d'une larme à l'enfance d'un regard asséché, je garderai roulé dans la feuille d'étonnement de mon cœur tant de bonheur récolté...
Pour Toi Noble Dame je donnerai mon Âme.
Nuits Romanes de La Frédière le 9 Juillet 2015
Anne-Marie Dutilh Copyright By L'Ecritoire du Reguin
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