ABSOLUE ETERNITE
Roses d'octobre
A peine fanées
Novembre
Grise nos regards voilés
Aux duvets de ses brumes
Les chrysanthèmes
S'étirent
En parallèles échevelées
Cortèges fulgurants
Des grisailles de Toussaint
Les mains languissantes
S'allongent
Sur des soirées
Vieilles de tristesse
Réchauffées
Aux brasiers ardents des foyers
Alors
Le temps
Balancier inexorable
Des cadrans de porcelaine
S'allume
D'absolue éternité
Anne-Marie Dutilh - Copyright By L'Ecritoire du Reguin
Extrait du recueil "mots à maux"