CENDRES D'INCERTITUDE
A la plombée des brumes
Le jour se fait sourd
Les vents se taisent
Sur la nuit rugissant son obscur silence
...
Les cendres de l'incertitude demeurent lumière
Au chapelet des pensées nocturnes
Egrainées une à une
Comme un long clapotis d'agonie
Le voile des brumes
Voile les ombres du silence
Comme une faiblesse confuse
Un infini suspendu à l'instant
Suspendu à la phrase errante des ombres sourdes
...
Et si le temps s'arretait là...
Anne-Marie Dutilh © copyright by l’écritoire du reguin