REPLIQUES DE LA LIGNE VERTE
J'ai choisi de partager avec vous ces deux puissantes répliques du film la Ligne verte. Film américain écrit et réalisé par Franck Darabont, en 1999, d'après le roman écrit en 1996 par Stephen Edwin King.
Au pénitencier de Cold Mountain en Louisiane, là où tous les condamnés à la chaise électrique passent leurs derniers jours, la ligne, c'est le trajet qui sépare la geôle de la chaise électrique, le sol est vert... Le condamné suit la ligne.
En 1996, Paul Edgecomb, ancien gardien de pénitencier dans les années 1930, écrit ses mémoires. Il revient sur l'affaire de John Coffey, cet homme, condamné à mort en 1935, qui cache un vrai cœur d'enfant et impressionne ses gardiens.
1ère réplique : le gardien du pénitencier Paul Edgecomb
Nous sommes tous promis à la mort, tous sans exceptions. Mais pour certains parfois la ligne verte semble bien longue. Le jour de mon jugement, lorsque je me présenterai devant Dieu, et qu'il me demandera pourquoi, comment j'ai pu tuer un des miracles qu'il a créé... qu'est ce que je pourrais lui dire ?
2ème réplique : le condamné John Coffey
Je suis fatigué patron, fatigué de devoir courir les routes et d'être seul comme un moineau sous la pluie. Fatigué d'avoir jamais un ami pour parler, pour me dire où on va, d'où on vient et pourquoi. Mais surtout je suis fatigué de voir les hommes se battre les uns contre les autres.Je suis fatigué de toute la peine et la souffrance que je sens dans le monde...
Je suis fatigué de constater que l'amour n'est qu'un mot...
Stephen Edwin King né le 21 septembre 1947 à Portland du Maine aux États-Unis est un romancier, nouvelliste, scénariste, réalisateur.
Anne-Marie Dutilh
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