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Ô toi source
Que caresse de sa main rugueuse le délire
Toi qui longe à petites gouttes de lune les franges de ta délivrance
Entend
Dans les brumes pâles du silence
Le vent sage qui fredonne à ton oreille éloignée sa complainte tamisée
Entend
Dans la cachette gibbeuse de l'absence
Le vent discret
Qui chuchote
Ses certitudes mélancoliques dans l'étang de l'existence
Et donne-nous encore ta main
Pour butiner un je t'aime final
Aux cils du soir
Anne-Marie Dutilh
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