Léger et transparent
Le rêve ne fût qu’un rêve
S’attardant patiemment
Sur un rayon de lune
Le temps
Ne montrait plus du doigt
Les secondes empressées
Les heures
Brodaient
Sur des saisons de transparence
Quelques instants de trêve
Le souffle léger des jours
N’effeuillait plus l’éphéméride
L’éveil ne fût que l’éveil
Laissant s’envoler
L’éphémère utopie
Au souffle léger de la transparence
Le temps pressé
Retrouvait ses heures débordées
Et le rêve
N’était plus alors
Qu’un rêve
Léger et transparent.

Anne-Marie Dutilh

Selon le code de la propriété intellectuelle, tous droits réservés pour tous pays © L'Écritoire du Reguin.

Pour toutes informations sur les textes à la feuille et les recueils publiés Cliquer ici