LE QUINZE JUILLET... ROUGE SONT LES COQUELICOTS
Que reste-il (...)
Un souvenir de papier fripé
Léger et transparent
Que le souffle du vent
Exalte comme philosophie
Dans les lapis-lazuli
Que reste-il (...)
Des embrasements de juillet
De l'ivresse d'une échappée fantastique
De l'hypothèse d'un soir de liesse
Du parfum d'une impatiente tendresse
A l'étoile du parcours s'élève le jeu de la destinée
La douceur ankylosée d'une même saison d'été
Fatalement extirpée aux coquelicots fervents
Juillet germant
Juillet finissant
Et (...)
Des senteurs raffinées d'un été
Au chant lacté du vent à la frange des cyprès
Revient sans cesse à la mémoire
Ton regard bleu sur le fossé terni du temps halluciné
Ravive sans cesse la blessure courbée
Sur le front de l' inacceptable absence
Rouge sont les coquelicots le quinze juillet
à Jacqueline T.
Anne-Marie Dutilh
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