LE SILENCE DU PRIANT
Les chapiteaux taisent les longs silences
Que tisse sans relâche le fil des jours
Et la prière comme ballade filigrane la mémoire
Les priants sont muets
Les hérétiques lèvres interdites
Au spectacle mirifique
Et demain
Lorsque les pas interrogateurs silenceront le cloître endormi
Moi
Je garderai comme écho précieux
Le silence profond de ma prière.
Anne-Marie Dutilh © copyright by l’écritoire du reguin