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le blogue-notes de anne-marie dutilh

SAINTONGE

18 Mars 2011, 17:25pm

Publié par Anne-Marie DUTILH

 

SAINTONGE

extrait

 

    

Terre enchantée

Aux chorales des marécages

Où les bâtisseurs de rêves

S'alanguissent

Au silence empesé des calcaires.

 

Berceau de lumière

A la courbe des nuages

Que fredonnent

Les cantiques fugitifs des églises.

  

Au miroir de l'eau

Le temps file

...

Et lentement

S'écoule

...

Ce fleuve

Que taisent les gabariers.

 ...

Au repos des roses trémières

C'est ma Saintonge

C'est mon berceau.

 

Anne-Marie Dutilh

Recueil à muse noue  

Copyright by : l'écritoire du reguin

 

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COMME UN RÊVE

18 Mars 2011, 17:11pm

Publié par Anne-Marie DUTILH

Comme un rêve

extrait

Sur la nuit qui s’avance

Mafflue et cotonneuse

Aux pas lents des vents pâles des lunes timidement chuchotées

J’aimerai

 

J’aimerai brosser

Sur la toile vierge de l’enfance abandonnée

Des arbres bleus

Des herbes folles

Des feux follets

Allongée dans les roses pâles des roseaux élancés

 

Sur la nuit qui s’avance

Feutrée et défripée

Aux pas lents des vents pâles des lunes timidement marmottées

J’aimerai

 

J’aimerai encore m’égarer

Dans un rêve ailé de brumes d’opales endormies

De solitaires éclatés

De soleils mauves

Et d’hyménées hasardées

Aux méandres insouciants des préludes du temps assoupi

Mais sur la nuit qui s’avance

 

Aux pas lents des vents pâles des lunes timidement chuchotées

Comme j’aimerai

Comme j’aimerai encore

Rêver.

 

Anne-Marie Dutilh

Recueil l'armure des maux - à paraître

Préface Yves Duteil

Copyrigth by : l'écritoire du reguin

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COMMENT BIS ?

20 Janvier 2011, 21:09pm

Publié par Anne-Marie DUTILH

Chers Amis,

 

 

Je comprends vos mots chagrinés après l'information que je vous ai transmise et qui me venait d'un éditeur peut-être un peu agacé et à qui je pardonne l'expression : " ...en vérité, je n'aime guère que la poésie, qui d'une manière ou d'une autre - se moque de la poésie..."

 

Je dirai tout simplement que ces gens là, se prennent trop au sérieux. Qu'ils ne savent pas prendre le temps de goûter, de humer, de saisir lentement la poésie, de la caresser entre leurs doigts fébriles, à travers la grâce mafflue des jours.

 

Je me pose et je vous pose cette question : 

Que savent-ils, ceux qui doutent des poètes, ceux qui les méprisent, ceux qui les dénigrent ?

 

Je réponds :

Ils ne savent rien de la douceur des jours qui nous cueille de saison en saison. Ils ne savent rien de la douleur féroce qui dévore souvent le coeur. Ils ne savent rien non plus de ces rêves fragiles que l'on construit comme des châteaux de sable et que la première houle emportera.

 

Chers Amis, chers lecteurs de poésie, vous ne vous y trompez pas. Il y a dans vos rêves bien plus de lettres de noblesse que dans l’intellect de ces faiseurs de paroles qui osent juger, sans prendre le temps de se pencher sur l'ouvrage, comme on se penche sur le berceau immaculé d'un nouveau-né.

 

Séchez vos mots chagrinés, moi je n'ai pas de chagrin.

 

"...Il y a deux sortes de gens..."disait Jacques Brel.

Il y a ceux qui écrivent des mots qui pourraient porter souffrance et il y a ceux qui ne répondent pas...

 

Merci pour votre fantastique soutien. Je persiste pour vous.

  

 amd

 l'écritoire du reguin

  

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MEILLEURS VOEUX

31 Décembre 2010, 07:48am

Publié par Anne-Marie DUTILH

         Vendredi 31 décembre

dernier jour de la première décennie du XXIeme siècle.

Le ciel est gris-bleu et mot rose…

 

Consommez avec bonheur ces dernières heures 

jusqu’au carillon de minuit

et recevez mes plus poétiques vœux de réussite et de joie pour la nouvelle année.

 

 

 

amd - l'écritoire du reguin

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COMMENT ?

30 Décembre 2010, 18:45pm

Publié par Anne-Marie DUTILH

Si la poésie est art ! Les poètes sont artistes !

 

Pas si facile d’y croire. Même si les muses y consentent, même si les poètes s’y amarrent, et même si les liseurs s’y grisent.

Tous ces rêveurs solitaires égarés, osent encore perdrent la tête dans des ballades poétiques où se mêlent un soupçon d’obscur et une frange d’irrationnel, dans les méandres de l’étrange.

 

Les poètes sont des artistes.

Leurs mots sont emprunts de douleurs vivaces, de souvenirs tendres ou tout simplement de regards posés ça et là sur leur décor quotidien. Un petit rien qui sait les émouvoir dans les brumes d’un matin différent pour offrir aux passeurs de mots un peu de rêverie.

 

Et même si les poètes sont des secrets passionnés, ils sont authentiques. Autour d’eux se rassemblent des sages qui aiment leurs mots et leurs métaphores, et qui attendent avec une impatience non dissimulée leurs adages.

 

Personne ne peut songer que la poésie est un art démodé !

 

Sauf.  Sauf quelques-uns un qui déposent sur une carte beaucoup  trop blanche quelques notes incongrues :

« La poésie ce n’est pas pour moi car en vérité je n’aime guère la poésie, sauf peut-être la  poésie qui se moque de la poésie ».

 

Quels mots drôles et osés !

 

Alors je crie d’espérance, dans ce monde rassasié, où les élites lettrées, qui ne goûtent pas la poésie comme ils caressent le roman, décernent des médailles honorifiques et précipitent les poètes dans les abysses sinistres du temps de l’oubli !

 

Le poète n’a pas la force médiatique !

Mais le liseur ne s’y trompe pas !

 Alors, passeurs de mots, amis de souffle et d’esprit, suppliez… 

Encore et encore…

Et enfin nous vivrons…

 

 

amd

L’Écritoire du Reguin

 

 

 

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DECEMBRE

23 Décembre 2010, 15:48pm

Publié par Anne-Marie DUTILH

Décembre ! Pluie, brouillard, neige et vent . Le vent qui propage de partout vers ailleurs tous les mots pour préparer dans le silence douillet des jours un long et fructueux hiver. L'hiver c'est un peu comme la nuit... C'est dans la sagesse de son alcôve que j'entends chanter les mots et les couleurs qui feront demain le printemps. Le printemps, nouvelle saison. Le printemps naissance des jours plus chauds. Le printemps, hommage aux poètes. Mais le printemps c'est pour plus tard. Pour l'instant chacun se prépare dans le cocon des lumières et des douceurs à fêter Noël. Alors pour cette magie qui nous entraîne encore  entre souvenirs d'enfants et rêves d'adultes  je vous souhaite à toutes et à tous un JOYEUX NOËL et une très bonne fin d'année 2010. Dehors il fait 5° celcius Prenez bien soin de vous.

Amitiés poétiques.

 

amd

l'écritoire du reguin

 

 

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NOVEMBRE

6 Novembre 2010, 08:23am

Publié par Anne-Marie DUTILH

 

AMD 2010 10 10Novembre.

Les feuilles ambre et rubis se posent avec délicatesse sur les sols encore tiédes d'un été à peine dissimulé.

La lumière est plus pâle, le soleil plus tendre.

Les jours se savourent différement. Ils nous parlent à autre temps. Ils nous disent simpement  qu'il faut changer nos rythmes.  C'est la clémence de l'automne...

 

Et c'est à l'autome que devait être publié "L'ARMURE DES MAUX".

Mais voilà ce recueil à pris le chemin des écoliers... 

Il faudra patienter encore un peu. 

La patience est un jeu de saisons...

 

amd

l'écritoire du reguin

 

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RENCONTRE AVEC YVES DUTEIL ET NOELLE

12 Octobre 2010, 14:01pm

Publié par Anne-Marie DUTILH

 

10-10-2010-3.jpgJ'ai partagé avec Yves et Noëlle, le temps d'une poignée d'heures, sur les terres pâles de Saintonge, une gorgée de tendresse que je déguste lentement avec une infinie sagesse. Je laisse le temps s’éterniser. Je me suis posée avec douceur sur les rives du souvenir. Et je me baigne encore dans les eaux claires et profondes des mots et de l’émotion.

  

Ce petit bout de chemin, est un bout de chemin qui mène tout droit aux plages du bonheur. Et le bonheur n'est pas éphémère. Il est durable si l'on veut bien l'incrire dans la perspective de notre vie, si l'on accepte de le partager. 10-10-2010-2.jpg

 

 

Le bonheur prisonnier ne voyage plus, ne vit plus. Un bonheur qui ne vit pas est un bonheur mort.

Le bonheur est un voyageur éternel. C’est pour cela qu’il ne nous appartient pas, qu'il nous file entre les doigts. Mais finalement, rien ne nous appartient réellement... Ce qui nous appartient, c'est la simple joie de partager. Alors je partage avec vous ma joie d'avoir croisé, pas tout à fait par hasard, Yves sur mon chemin. 

Yves est un Grand Artiste, un Grand Poète, un Grand Humaniste, un Grand Homme.

Un Homme Simple.

Un Homme Vrai.

UN HOMME SIMPLEMENT VRAI.

  10 10 2010 1

 

amd

l'écritoire du reguin 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

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Poèmes à éparpiller

4 Octobre 2010, 08:29am

Préface

 

Comment derrière ce titre, ne pas imaginer le geste génreux du semeur, ou bien celui du "viel homme d'Alexandrie" confiant ses textes, un à un à des feuilles volantes  ?

 

Chacun des quinze textes rassemblésici peut en effet vivre indépendamment des autres: Anne-Marie dutilh nous y livre ses inspirations " ...au fil de soi, au fil du temps, au fil des mots..." comme voyage Bertrand, le pélerin de ses "Petites élégies profanes" en quête du meilleur de soi et des autres.

Inspiration composite : graves, enjouées, écho du monde intérieur d'Anne-Marie Dutilh, dont la présence en filigrane, cimente les pages.

Ce monde intérieur est effervescent ; il se traduit dans une écriture foisonnante, vive, révélatrice de la jubilation que l'auteur prouve à jouer avec les mots, à les faire s'unir puis se quitter pour mieux rebondir.

Le recueil, nous, d'une page à l'autre, de l'émotion au sourire ; de la réalité parfois cruelle de "...toutes ces femmes arrachées au fruit de leurs entrailles..." au rêve des "...bulles insolites de rêves qui voyagent/bord à bord avec le temps...".

 

Fidèle à elle même, la poétesse, se tient constement à la frange de l'onirisme et de l'insolite. Acceder à sa poèsie demande d'accepter de la "sentir avant de la comprendre" ainsi que le disait Robert Bresson de ses films. La démarche faite, s'ouvre comme "...la main de l'insouciance sur le coton joufflu..." un monde de sensualité tendre et raffinée, dans "..une ambiance d'anis mauve...". Les mots d'anne-Marie Dutilh caressent, pour cette "...hésitation prolongée entre le son et le sens" qu'est le poème selon Paul Valéry. Ils emplissent de sensations acidulées ou douces, dans des vibrations éminamment féminines, même si parfois affleurent la détresse ou la nostalgie.

Sensualité, musique des mots et des sons mariés en ryhmes inatendus, car l'auteur prend ici des libertés avec la  métrique pour accorder le tempo du texte à son souffle personnel. Le lecteur a tout à gagner à s'y associer pour mieux sentir vibrer en lui  l'écho de ses propres émotions car Anne-Marie Dutilh évoque avec force et subtilité ce qui frémit en chacun de nous.

 

Marie Népote

Ecrivain Pensionaire de la Taverne aux Poètes à Angers

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l'armure des maux

4 Octobre 2010, 07:03am

 

Voilà Un long cri de poésie pure, non vertige de mots sur une page infinie.

Anne-Marie Dutilh, explore la mort absurde du sida, visite la folie créarice comme une renaissance, comme une amertume familière, une indicible souffrance qui torture les mots et se drape avec dignité dans le velours de sa cuirasse : l'armure des maux.

Sur les chemins tortueux qui vont de la chimérique gloire guerrière au silence du deuil, elle peint le parfum d'une bouffée de "gauloise" qui renait de ses cendres.

 

Et la dernière page de son dernier livre sera sans doute un poème à la Vie ...

 

Yves Duteil

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