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le blogue-notes de anne-marie dutilh

KALEÏDOSCOPE

1 Octobre 2016, 12:56pm

Publié par Anne-Marie DUTILH

KALEÏDOSCOPE Huile sur Toile 50x65

KALEÏDOSCOPE Huile sur Toile 50x65

Le 34eme Salon des Arts de la Palette Angérienne à fermé ses portes le 25 septembre dernier.

Ce salon est une clé précieuse pour ouvrir la  porte à de nouveaux artistes.

J'ai eu la chance que me soit attribué cette année le  Prix du Musée des Cordeliers pour ma toile Kaléïdoscope.  

Merci aux organisateurs et aux membres du jury.

 

 

Anne-Marie Dutilh

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PENSEE ANDALOUSE

25 Septembre 2016, 20:22pm

Publié par Anne-Marie DUTILH

Racines de magnolia Cordoue 2016 photo amd

Racines de magnolia Cordoue 2016 photo amd

L'arbre est un philosophe (...) ses doigts puisent dans le ventre de la terre les secrets de la vie (...) ses ramures élèvent au ciel les fruits des prières que seul le Très-Haut sait encore entendre.

 

Anne-Marie Dutilh

Tous droits réservés Anne-Marie Dutilh Copyright by  L'Ecritoire du Reguin

Pour plus d'informations sur l'intégral des textes à la feuille et des recueils  Cliquez ici

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TRANSMETTRE LA HAUTE MUSIQUE DES MONDES

10 Septembre 2016, 12:09pm

Publié par Anne-Marie DUTILH

Transmettre la haute musique des mondes, le son du hautbois, de la flûte, de la harpe.

Matić* nommait les ombres des étoiles.

Nommer les étoiles mêmes, c’est bien mieux. La quiétude.

L’harmonie des sphères.

Il n’est rien à l’intérieur. Dans ce rien

Vit une mer paisible qui sourit par les vagues imaginaires des mots.

Connaître les mots. Connaître à force d’usage leur merveilleuse précision.

Transmettre les étendues que j’ai vues, en-dehors de toute mort.

Une lumière est à l’intérieur. Par elle je brille et je vis.

Ne sens-tu pas comme elle te caresse et te réchauffe avec douceur ?

Connaître les arbres. À cela aussi les livres sont nécessaires.

Pour le changement des saisons, pour de longues observations des cieux,

Pour un regard béat à travers les télescopes, pour les petites choses qui vivent autour de nous.

Que de couleurs pour les feuilles à l’automne ! Le matin : un pain sec, nourricier,

Trois croissants, un jus d’orange. Cela aussi nourrit et réchauffe. Cela aussi réjouit.

Le promeneur embrasse de son regard les couronnes des arbres, celles-ci embrassent,

Absorbent, de par leur vision, telle un oeil énorme, le promeneur.

Ne faisons-nous, toutefois, que nommer les ombres des étoiles ?

Lisons-nous avec suffisamment d’attention les poèmes, les âmes,

Demandons-nous en vain que l’âme dans l’âme se reconnaisse ?

Oui, peut-être suis-je passé à côté de tout, comme ce temps qui m’a dépassé.

Toutefois, je brille. Et toi, est-ce que tu brilles ?

 

Radivoj Stanivuk

Poète et nouvelliste, critique littéraire et essayiste, Radivoj Stanivuk , grand esthète, est né en 1960 à Zrenjanin, en en Voivodine de Serbie.

Extrait de Langueur et Colère sur serbica.fr

http://serbica.u-bordeaux3.fr/index.php/s-100/557-stanivuk-radivoj-1960

* Dušan Matić (Août 1898-Septembre 1980) est un poètte Serbe très actif dans le cadre du Belgrade surréaliste groupe. Il est né dans la ville serbe de Ćuprija et est mort à Belgrade, Yougoslavie.

 

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EXTRAIT DE LETTRE A UN JEUNE POETE

2 Septembre 2016, 09:48am

Publié par Anne-Marie DUTILH

[...] Cherchez en vous-mêmes. Explorez la raison qui vous commande d'écrire; examinez si elle plonge ses racines au plus profond de votre cour; faites-vous cet aveu : devriez-vous mourir s'il vous était interdit d'écrire. Ceci surtout : demandez-vous à l'heure la plus silencieuse de votre nuit; me faut-il écrire ? Creusez en vous-mêmes à la recherche d'une réponse profonde. Et si celle-ci devait être affirmative, s'il vous était donné d'aller à la rencontre de cette grave question avec un fort et simple "il le faut", alors bâtissez votre vie selon cette nécessité; votre vie, jusqu'en son heure la plus indifférente et la plus infime, doit être le signe et le témoignage de cette impulsion. Puis vous vous approcherez de la nature. Puis vous essayerez, comme un premier homme, de dire ce que vous voyez et vivez, aimez et perdez. N'écrivez pas de poèmes d'amour; évitez d'abord les formes qui sont trop courantes et trop habituelles : ce sont les plus difficiles, car il faut la force de la maturité pour donner, là où de bonnes et parfois brillantes traditions se présentent en foule, ce qui vous est propre. Laissez-donc les motifs communs pour ceux que vous offre votre propre quotidien; décrivez vos tristesses et vos désirs, les pensées fugaces et la foi en quelque beauté. Décrivez tout cela avec une sincérité profonde, paisible et humble, et utilisez, pour vous exprimer, les choses qui vous entourent, les images de vos rêves et les objets de votre souvenir. Si votre quotidien vous paraît pauvre, ne l'accusez pas; accusez-vous vous-même, dites-vous que vous n'êtes pas assez poète pour appeler à vous ses richesses; car pour celui qui crée il n'y a pas de pauvreté, pas de lieu pauvre et indifférent. Et fussiez-vous même dans une prison dont les murs ne laisseraient parvenir à vos sens aucune des rumeurs du monde, n'auriez-vous pas alors toujours votre enfance, cette délicieuse et royale richesse, ce trésor des souvenirs ? Tournez vers elle votre attention. Cherchez à faire resurgir les sensations englouties de ce vaste passé; votre personnalité s'affirmera, votre solitude s'étendra pour devenir une demeure de douce lumière, loin de laquelle passera le bruit des autres.

 

Rainer Maria RILKE extrait de lettre à un jeune poète

 

Rainer Maria Rilke, est un écrivain autrichien, né le 4 décembre 1875 à Prague, mort le 30 décembre 1926 à Montreux, en Suisse.

 

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LIBEREZ JACQUELINE SAUVAGE

16 Août 2016, 13:16pm

Publié par Anne-Marie DUTILH

Grâce Totale pour Jacqueline Sauvage !

 

Je ne reste pas sans voix. Je soutiens Jacqueline Sauvage pour que la GR ACE PRESIDENTIELLE TOTALE lui soit accordée ; elle qui fut MARTYRE pendant 47 ans "d'un mari" ou plus exactement d'un bourreau.

 

Au XXIème siècle quelle est cette justice qui n'entend pas les victimes de violences conjugales ou parentales. Combien de femmes, d'enfants, ont souffert et souffrent encore aujourd'hui en France, sous le joug d'un mari ou d'un père.

Les femmes victimes ne déposent pas plainte car qui les entend, qui les protège ? Et les enfants ?

 

Jacqueline Sauvage, par son geste s'est défendue face à son bourreau. Il est inacceptable de penser que Jacqueline Sauvage ne soit pas libre pour enfin connaître auprès de ses filles un peu de bonheur et de sérénité.

 

Ensemble soutenons Jacqueline, sa famille et toutes les femmes victimes de violences pour qu'enfin dans notre pays, ces violences soient reconnues comme des crimes. 

Signons la pétition.

 

Anne-Marie Dutilh

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AVE-MARIE

14 Août 2016, 23:23pm

Publié par Anne-Marie DUTILH

MARECAGE II Huile sur Toile 55x38

MARECAGE II Huile sur Toile 55x38

AVE-MARIE

 

Je te salue Marie

Vénérable

Vulnérable

Femme comme toutes les femmes

Mère comme toutes les mères

[...]

Traînant les médisances des incrédules

Jusque dans les confins de tes insolites certitudes

 

Je te salue Marie, ni plus, ni moins, que toutes ces femmes

Arrachées au fruit de leurs entrailles

 

[...]

La phrase est un peu comme une vibration

[...] sur le silence rompu dans les confins de l'égarement

C'est aussi un peu comme une danse éthérée

L'arabesque des mots

Devine la puissance de l'invisible, de l'impalpable, du néant

De tout et de rien

 

Je te salue Marie, ni plus, ni moins.

 

 

Anne-Marie Dutilh

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Tous droits réservés Anne-Marie Dutilh Copyright by Editions L'Ecritoire du Reguin  http://www.copyrightfrance.com/

Selon l'article L122-4 du Code de la Propriété Intellectuelle, toute traduction, représentation, reproduction, adaptation intégrale ou partielle est interdite pour tous les pays. 

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L'ENFANT QUE J'AI ETE PLEURE SUR LE CHEMIN

30 Juillet 2016, 10:21am

Publié par Anne-Marie DUTILH

L'enfant que j'ai été pleure sur le chemin.

Je l'ai qiuitté en devenant ce que je suis ;

Mais aujourd'hui voyant que je ne suis plus rien,

Je veux aller chercher cet enfant que j'ai fui.

 

Ah, comment le trouver ? Celui qui s'est trompé

A l'aller, au retour se trompera aussi.

Je ne sais plus d'où je suis venu, où je suis.

Alors tout mouvement de mon âme a cessé.

 

Si je pouvais atteindre un haut sommet au moins,

Le haut d'une colline, pour y distinguer

Ce que j'ai oublié, m'en souvenir enfin,

 

-Dans cette absence au moins je me reconnaîtrais...,

Je trouverais, voyant ce que j'étais au loin,

En moi un petit peu de l'enfant que j'étais.

 

Poème de Fernando Pessoa

Fernando Pessoa, écrivain et poète portugais né le 13 juin 1888 à Lisbonne et mort dans cette même ville le 30 novembre 1935,

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LES MOTS

16 Juillet 2016, 07:18am

Publié par Anne-Marie DUTILH

LES MOTS

Juillet. Soleil. Rassemblement. Traditionnel. Pyrotechnie. Promenade. Insouciance. Populaire. Fête. Liesse. Haine. Terrorisme. Attentat. Panique. Témoins. Cotemplation. Larmes. Confusion. Emotion. Kamikaze. Secours. Condoléances. Police. Renseignements. Condamnation. Enquête. Cérémonie. Étendard. Patrie. Liberté. Egalité. Fraternité. Laïcité. Monde. Intelligence. Fleurs. Armes. Horreur. Carnage. Victimes. Cauchemar. Compassion.Colère. Deuil. Solidarité. Menace. Vigilance. Nuit. Poursuite. Démocratie.

(...)

Que reste-il de nos voix portées

Plus loin que les murs de la haine

Où sont les mots

Que disent les mots

Ont ils encore un sens.

 

Anne-Marie Dutilh

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LE QUINZE JUILLET... ROUGE SONT LES COQUELICOTS

15 Juillet 2016, 17:00pm

Publié par Anne-Marie DUTILH

Larmes de Coquelicots

Larmes de Coquelicots

Que reste-il (...)

Un souvenir de papier fripé

Léger et transparent

Que le souffle du vent

Exalte comme philosophie                        

Dans les lapis-lazuli

 

Que reste-il (...)

Des embrasements de juillet

De l'ivresse d'une échappée fantastique

De l'hypothèse d'un soir de liesse

Du parfum d'une impatiente tendresse

 

A l'étoile du parcours s'élève le jeu de la destinée

La douceur ankylosée d'une même saison d'été

Fatalement extirpée aux coquelicots fervents

Juillet germant

Juillet finissant

 

Et (...)

 

Des senteurs raffinées d'un été

Au chant lacté du vent à la frange des cyprès

Revient sans cesse à la mémoire

Ton regard bleu sur le fossé terni du temps halluciné

Ravive sans cesse la blessure courbée

Sur le front de l' inacceptable absence

 

Rouge sont les coquelicots le quinze juillet

 

 à Jacqueline T.

 

Anne-Marie Dutilh

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JE SUIS LIBRE

15 Juillet 2016, 04:53am

Publié par Anne-Marie DUTILH

JE SUIS LIBRE
JE SUIS LIBRE


 

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